J’ai rencontré les jeux de rôle sur table au lycée, il y a environ 10 ans. On ne s’est jamais quittés depuis.
C’est quoi un jeu de rôle sur table?
Tout est dans le nom.
Mais encore ?
Le but est de se rassembler entre amis (de préférence autour d’une table, mais sur internet ça fonctionne aussi), pour inventer ensemble des histoires. La plupart du temps, un des participant est un maître du jeu, qui invente l’univers, raconte l’histoire, s’adapte aux décisions des autres joueurs, incarne les personnages secondaires, est garant des règles du jeu, etc. Tous les autres participants sont appelés simplement des “joueurs”, ils incarnent un seul personnage, leurs comportements, leurs envies, leurs décisions. Souvent, lorsqu’un joueur veut essayer une action compliquée, qu’il n’est pas certain de réussir, il lance des dés et compare leurs résultats à une des statistiques de son personnages (par exemple sa force physique, ses connaissances en magie ou sa capacité à être discret).
Bref, le jeu de rôle est un jeu comme les autres avec ses règles et son scénario, si ce n’est qu’il se passe principalement dans notre imagination, avec une grande importance donnée à l’improvisation et à l’histoire. Cette histoire, comme dans n’importe quel oeuvre de fiction, peut se dérouler dans à peu près n’importe quel univers, du plus réaliste au plus fantastique, du plus sombre au plus absurde. Certains grands ouvrages classiques décrivent ces univers et les mécaniques de jeu qu’on leur a associés. J’en ai essayé tellement que je ne pourrais pas tous les citer, mais voilà les trois jeux de rôle qui sont revenus le plus souvent dans ma vie.
- Donjons et Dragons : du (relativement) épique dans un univers d’heroic-fantasy, versions 3.5 et 5.
- Le donjon de Naheulbeuk : des aventures humoristiques dans un univers d’heroic-fantasy.
- L’appel de Cthulu : des enquêtes et de l’horreur dans un passé proche (XIXème, XXème siècle)
Mes créations
La plupart du temps, je joue à des jeux de rôle en tant que simple joueur, parce que je préfère de loin c’est inventer et incarner un personnage. De l’orc bourrin sans cervelle mais plein d’honneur à l’halfelin sournois mais naïf, j’ai toujours mis un point d’honneur à écrire et jouer des personnages profonds et intéressant. Mon secret ? Je leur donne toujours une grosse contradiction, bien visible au beau milieu de leur background, avec laquelle je devrais jongler pour leur trouver une certaine cohérence. C’est comme ça que je me suis retrouvé à interpréter une vieille sorcière pleine d’énergie prête à partir à l’aventure à 70 ans, ou un druide colérique prêt à tout brûler pour protéger la nature et ses merveilles.
J’ai cessé de compter les personnages que j’ai incarné lors de mes parties de jeu de rôle il y a deux années, à l’époque j’en avais plus de 20. J’ai également été quelques fois maître du jeu, et j’ai créé un système de jeu et un court scénario pour le tester lors d’une Game Jam. Vous pouvez trouver quelques-uns de mes travaux en suivant les liens ci-dessous.